mercredi 25 mai 2011

L'avenir de nos communautés.


Mardi, le 10 mai  dernier, plus de soixante (60) personnes sont venues à l’église  de St-Augustin,  s’informer et échanger sur la situation actuelle de la paroisse et proposer des pistes de réorganisation paroissiale qui seront soumises à notre archevêque, Mgr Gérald Cyprien Lacroix.  Cette soirée était animée par notre curé, l'abbé Michel Poitras, assisté de l'abbé Gaétan Ducas curé de trois paroisses de la région de Portneuf. 


Voici quelques éléments importants  ressortis des échanges qui ont suivi
la présentation power point :

- Il faut repenser  à court terme  l’avenir de nos communautés  et  de façon différente, vu la baisse et le vieillissement des prêtres et des diacres dans tous les milieux. Par exemple, dans le secteur Portneuf, dans cinq (5) ans, il n’y aura plus que six  (6) prêtres et quatre (4) diacres. 

- Des regroupements plus grands de paroisses sont nécessaires.C'est-à-dire que cela dépassera  2-3-paroisses ensemble.

-  La paroisse ne sera plus délimitée par ses frontières géographiques en terme de services à offrir.  Nous pourrons recevoir des services d'une autre paroisse pour la préparation d'un sacrement par exemple et nous offrirons d'autres services à cette paroisse. Aujourd’hui, l’évangélisation s’appuie de façon particulière sur des communautés locales renouvelées et réorganisées.
  
- Quelle que soit la conclusion  de cette  réorganisation, nous garderons notre communauté d’appartenance avec qui nous vivrons les temps forts de la liturgie et les événements initiés par la communauté locale. 

-  Les paroisses voisines auxquelles pourrait être associée  la paroisse de Saint-Augustin sont : Notre-Dame-de-l’Annonciation (Ancienne-Lorette), Saint-François-de-Sales (Neuville), Sainte-Catherine, Sainte-Foy, ou Cap-Rouge qui est déjà associé avec Saint-Benoit et Sainte-Ursule.

 - Notre communauté de Saint-Augustin, va continuer de s’occuper de l’éducation de la foi des jeunes et des adultes, de la fraternité, de la prière et des célébrations et de la justice sociale mais elle le fera en association avec des paroisses voisines. Ces réaménagements seront mis en place d'ici quelques mois. La réalité l’impose. 

Ensemble, nous serons fidèles à la Mission qui est  1) d’évangéliser, c’est-à-dire offrir Jésus-Christ et son message d’humanisation et  2) transformer le monde  en le rendant plus humain et capable de prise en charge des plus souffrants , à la suite de Jésus.





dimanche 1 mai 2011

Mai, le mois de Marie.

C’est le mois de Marie
C’est le mois le plus beau
À la Vierge chérie
Disons un chant nouveau

Vous vous souvenez des rassemblements quotidiens à la croix de chemin, pour la récitation du chapelet et les chants à Marie, face à la petite niche de la Vierge, fixée à la base de cette croix?  Cette niche, un paroissien du rang la revampait soigneusement tous les printemps pour le mois de Marie. C’était il y a plusieurs années.  Aujourd’hui, les croix de chemin sont presque toutes disparues de nos paysages, mais la coutume de prier Marie d’une façon spéciale en ce mois se perpétue toujours dans nos églises.

Le mois de mai est le plus ancien des mois consacrés à une dévotion particulière.  Cette consécration du mois de mai  à Marie aurait vu le jour à Rome, se serait diffusée à travers  l’Italie et finalement dans toute la catholicité, surtout à partir du XVIIIe siècle.
 Cependant dès le XIIIe  siècle un roi de Castille avait déjà associé, dans un de ses chants, la beauté de Marie et le mois de mai. Au siècle suivant le dominicain Henri de Suso avait, durant l’époque des fleurs, l’habitude de tresser des couronnes pour les offrir le premier mai, à la Vierge Marie. Mais le premier sans doute, à consacrer le mois de mai à la Vierge, semble avoir été le capucin Laurent Schniffis  dans un recueil de trente poésies, publiées en 1692.
Quelque soit son origine, le mois de Marie, est un temps de grâce, qui apporte chez nous les premiers beaux jours, tout comme Marie, quand on se rapproche d’elle par la prière confiante, nous apporte la Grâce de Dieu.