Le
Carême que nous venons de vivre sous le thème de la bienveillance nous a fait
cheminer vers Pâques, la plus grande fête de notre liturgie chrétienne.
Auparavant, nous sommes invités à suivre Jésus au cours des célébrations du
Triduum pascal.
Jeudi saint
L’esprit
de cette célébration se vit en deux temps. La première partie de cette
célébration nous plonge dans la joie de la présence du Christ avec le Gloria,
les vêtements blancs et les fleurs. Cette présence est aussi vécue dans la
Parole de Dieu et le geste du lavement des pieds. En deuxième partie, nous
vivrons la détresse de l’absence. L’autel
est dépouillé, le tabernacle est vide et les hosties consacrées sont déplacées
vers un autel latéral au cours d’une procession empreinte de simplicité.
Vendredi saint
Cette
célébration n’est pas une eucharistie mais plutôt une longue contemplation du
Christ dans le mystère de sa Passion. Elle comporte trois parties : la
liturgie de la Parole, la vénération de la croix et la communion au Corps du
Christ. Elle se déroule dans la sobriété et l’intériorité.
Dans
l’Église ancienne, Pâques était l’unique grande fête liturgique. Saint Augustin dit de la Veillée pascale :
«Depuis les temps les plus reculés, la veillée célébrée en cette nuit, en
commémorant la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité, est tenue pour la
mère de toute les veillées.»
La Veillée pascale se
déploie en quatre liturgies successives soit : la liturgie de la lumière,
la liturgie de la Parole, la liturgie de l’eau et du baptême, la liturgie du
repas du Seigneur. Pour vivre pleinement cette célébration, il est très
important de laisser parler les symboles.