lundi 30 mars 2015

En route vers Pâques

Le Carême que nous venons de vivre sous le thème de la bienveillance nous a fait cheminer vers Pâques, la plus grande fête de notre liturgie chrétienne. Auparavant, nous sommes invités à suivre Jésus au cours des célébrations du Triduum pascal.

Jeudi saint

L’esprit de cette célébration se vit en deux temps. La première partie de cette célébration nous plonge dans la joie de la présence du Christ avec le Gloria, les vêtements blancs et les fleurs. Cette présence est aussi vécue dans la Parole de Dieu et le geste du lavement des pieds. En deuxième partie, nous vivrons la détresse de l’absence.  L’autel est dépouillé, le tabernacle est vide et les hosties consacrées sont déplacées vers un autel latéral au cours d’une procession empreinte de simplicité.

 
Vendredi saint

Cette célébration n’est pas une eucharistie mais plutôt une longue contemplation du Christ dans le mystère de sa Passion. Elle comporte trois parties : la liturgie de la Parole, la vénération de la croix et la communion au Corps du Christ. Elle se déroule dans la sobriété et l’intériorité.

Veillée pascale

Dans l’Église ancienne, Pâques était l’unique grande fête liturgique.  Saint Augustin dit de la Veillée pascale : «Depuis les temps les plus reculés, la veillée célébrée en cette nuit, en commémorant la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité, est tenue pour la mère de toute les veillées.»
La Veillée pascale se déploie en quatre liturgies successives soit : la liturgie de la lumière, la liturgie de la Parole, la liturgie de l’eau et du baptême, la liturgie du repas du Seigneur. Pour vivre pleinement cette célébration, il est très important de laisser parler les symboles.

 
 
 

lundi 23 mars 2015

Prendre un rameau.

Prendre un rameau, l’apporter à la maison, c’est laisser Jésus entrer chez nous. Le placer bien en vue avec notre crucifix, c’est accepter d’aller, comme le Christ, jusqu’au bout de l’amour.  C’est, avec lui, partager avec les plus pauvres, prendre la défense de ceux et celles qu’on rejette,  se mettre au service de ses frères et sœurs, pardonner les manques d’amour, garder confiance en Dieu le Père dans les moments difficiles.  Sinon, nous ressemblerons à la foule qui a acclamé Jésus, puis s’est détournée de lui.  En regardant notre rameau toute l’année, rappelons-nous jusqu’où est allé l’amour de Dieu pour nous.


Collectif (février-avril 2015). «Prendre un rameau». Revue Vie liturgique, no 412, p. 36.

Dimanche le 29 mars, à l'occasion du dimanche des Rameaux, il y aura un atelier de tressage à 10 heures au jubé sud de l'église. Par la suite,nous joindrons la procession d'entrée pour la bénédiction des rameaux et vivre la Passion du Christ. Vous êtes attendus en grand nombre.