La Toussaint, que
nous célébrons le 1er novembre, honore tous les saints, connus et
inconnus, qui partagent la joie de Dieu. Ces hommes et femmes qui ont été les
témoins de l’Évangile à travers leur manière de vivre et qui ont su simplement le
mettre en pratique. Des exemples de foi et d’engagement envers le Christ comme
l’ont fait le Frère André et Kateri Tekakwitha récemment canonisés.
Leur
sainteté n’est pas la perfection d’un code moral mais bien la perfection de l’amour
pour Dieu et le prochain. Cette journée vient donc nous rappeler que la sainteté n’est pas le privilège de
quelques-uns, mais la vocation de tous.
Même si elle
inaugure un mois plutôt triste et gris, nous pouvons y voir une fête lumineuse,
porteuse de joie et d’espérance. En effet, elle nous fait entrevoir le bonheur dont
jouissent tous nos défunts, tous ceux qui nous ont quittés dans l’espoir de la
résurrection, que nous avons aimés et que nous commémorons le jour suivant.
Cette journée
nous invite alors à raviver notre espérance face à la réalité
mystérieuse de la mort tout en priant pour nos frères et sœurs
disparus. Leur présence est autre, discrète mais
réelle. En respectant les valeurs qu’ils nous ont transmises et qui leur
étaient importantes, en utilisant les conseils qu’ils nous proposaient lors des
moments difficiles ou en se rappelant simplement certains gestes qui faisaient
d’eux ce qu’ils étaient, nous pouvons ressentir et constater leur présence. De
cette manière, ils veillent sur nous, nous soutiennent et nous encouragent.
Profitons de
cette période de l’année pour prier nos chers disparus dans l’espoir de se
retrouver tous unis un jour dans l’amour du Seigneur.