La fête de l’action de grâce provient d’une ancienne tradition de célébrer les récoltes agricoles. On trouve déjà mention, dans l’Ancien Testament, de fêtes hébraïques des récoltes pour remercier Yawhé, le créateur du monde, et lui « rendre grâce ».
Cette fête aurait été introduite chez nous par des Québécois d’origine britannique et était célébrée à des dates variables. Et pour cause, à l’origine elle pouvait soit souligner la fin d’un conflit, d’une guerre, d’une épidémie, d’une quarantaine, de la Rébellion des Patriotes (1838) puis, à chaque automne, le remerciement à Dieu pour une récolte abondante. Mais ce n’est que depuis 1957 que nous fêtons l’action de grâce à date fixe, soit le 2ième lundi d’octobre.
Cette année, pour l’occasion, après les premières nuits froides, l’été indien est venu nous charmer. Le pays a revêtu ses plus belles couleurs. Voyant la forêt illuminer le paysage de ses ocres et de ses rouges et la terre, chargée du fruit de son labeur, nous offrir le meilleur d’elle-même, nous sentons le besoin de crier merci. Merci pour la beauté, l’abondance, la variété et la qualité de tous ces produits qui assurent notre bien-être.
Abondance et partage sont deux substantifs qui devraient toujours aller de pair. Ce fut le cas en cette fin de semaine de l’action de grâce puisque de nombreux dons ont été remis à la Saint-Vincent-de-Paul. Ainsi, plus nombreux seront ceux qui jouiront des largesses de la Providence.